Oz et l´amour.

Je suis un généreux, veux-tu des dents vieillard ?
"Qu´en ferais-je l´ami, je ne puis plus sourire
Trop d´enfants amputés, je suis dans le brouillard
Va offrir loin de moi, ailleurs il est bien pire !“

Je suis un généreux, tu veux un pied petit ?
„Où irais-je donc avec ? me voyez -vous courir
Vers tous ces gens qui meurent d´un trop grand appétit ?
Allez plutôt vers ceux, dont ventre est à nourrir !“

Je suis un généreux, ca vous dit un festin ?
„Si vous n´en avez qu´un, gardez-le bien pour vous
Il est long votre temps menant à ce destin
Qui vous révèlera que seul on n´est pas nous.“

Je suis un malheureux, aimez-moi j´en peux plus !
„Ah ! Te voici enfin ! Viens ! Oublie ce pouvoir
Qui offre des dents , des pieds et des ventres repus
Et si tu as compris alors tu peux t´asseoir !“

Tadamadon

En fait si je comprends bien, cela voudrait dire que l'amour ne s'achète pas? Qu'il suffit d'être sois-même et de ne pas jouer d'une façade, d'un semblant de bonté.
Se mettre à la table quoi...

C'est de cette façon que je le comprends, mais ... c'est sûrement plus que cela ( sourire)

Coucou Kendor !

Pour ma part, je lis ton poème comme si l'amour était un pansement sur toutes les blessures, même les pires. La seule chose qui donne la force de survivre, en somme.
Je note aussi le titre en jeu de mots, ta marque de fabrique

Et j'aime

Bonjour Kendor

Je suis passée tout à l'heure une première fois vous lire, mais étant à laboure, j'ai du partir.

Que dire... Excellent !
Oser l'amour, oui, ce serait l'idéal. Mais bon, le concept dans la pratique est bien plus compliqué que ça. Car on peut être généreux sans aimer, mais lorsqu'on aime on donne sans pour autant être généreux. Oui mais donner quand on aime, c'est donné à tout le monde. Tandis que le vrai généreux, lui, donne sans amour, sans attendre en retour.
Vaste sujet...
J'ai beaucoup aimé et le fond et la forme. :fleurs:

J'aime bien recevoir moi mon kendor !!!

mon topain !!!

Ellefenix : l´Amour trouvera toujours acheteur, preneur, ce qui est dommageable c´est que certains soient là à le vendre.
Alodis : tout d´abord coucou en retour, puis oui évidemment à mes yeux tout passe par là, mais le vrai celui qui ne dérobe rien.
Ninon : ne le prenez pas mal mais aimer sans générosité, généreux sans aimer... Certes !! Et ainsi donc va ce monde : Socrate est l´apprenti de BHL, Kouchner et l´Abbé Pierre sont probablement fils et père, Rama Yade est la soeur Emmanuelle d´aujourd´hui, si vous le voyez ainsi, je m´incline, d´ailleurs vous êtes si nombreux ! Ne faisons pas vaste ce qui est le petit point de départ de tout, voyons-le ! Je me répète : nous sommes redevables envers les autres de tout le bien qui est en nous.
Le Gardien : prends donc j´aime donner !

Merci à vous !

kendor a écrit:

Ninon : ne le prenez pas mal mais aimer sans générosité, généreux sans aimer...

Ben oui Kendor, On peut aimer sans être généreux à la base (en amour par exemple, ou pour ses enfants) Dans votre poème j'ai bien compris que vous faisiez allusion à tout ceux qui ont les moyens d'aider mais qui ne se préocupent guère des réelles préocupations qui touchent leurs semblables en vérité et de par le monde. J'ai bien compris cela, et aussi, d'après ce que j'ai lu de vous, que vous êtes en perpétuelle croisade, contre tout cet état de fait. Alors que vous pensez, et j'imagine que vous le croyez fort comme du fer, qu'il suffirait que tout le monde se donne la main pour que cela change... Moi aussi, j'aimerai croyez le bien, et tous ces gens me dégouttent parce qu'ils ne songe qu'à se faire de la bonne propagande et faire du profit du malheur ... Mais c'est de l'utopie. Que j'aime à entretenir aussi, sachez-le !

kendor a écrit:

Certes Socrate est l´apprenti de BHL
Kouchner et l´Abbé Pierre sont pareils, Rama Yade est la soeur Emmanuelle d´aujourd´hui, si vous le voyez ainsi, je m´incline. Ne faisons pas vaste ce qui est le petit point de départ de tout, voyons-le ! Je me répète : nous sommes redevables envers les autres de tout le bien qui est en nous.

Là, vous y allez fort... Cela n'est jamais entré dans ma ligne de pensée, que Bernard Henri Lévy, Rama Yade et Kouchner puisse être comparés aux personnages que vous leur associez, abusivement. Je ne peux, là non plus prendre mal, le fait que vous portiez à dérision mes propos. Propos, que je n'ai pas approfondis en plus... Peut-être aurai-je dû ?

Citation :

Ne faisons pas vaste ce qui est le petit point de départ de tout, voyons-le ! Je me répète : nous sommes redevables envers les autres de tout le bien qui est en nous.

Ok, ça c'est sûr ! Nous le savons tous, je crois. Du moins nous en avons conscience... Et à defaut de ne pouvoir rendre heureux tous les malheureux de la terre, nous sommes contraint de ne satisfaire que ceux que nous pouvons, et quand nous le pouvons. Mais là, ce ne sera pas par amour, puisqu'après tout, nous ne connaissons pas la plupart du temps notre prochain. Mais par générosité. Et puis est-ce vraiment par amour de l'autre que soeur Emmanuelle par exemple a fait don de soi ? Ou bien est-ce par amour d'elle-même, pour la reconnaissance , ou pour sa satisfaction personnelle ? On ne sait trop? Mais si c'est par amour d'elle-même, alors, ce n'est pas de la générosité, comme on pourrait le croire.

amour et générosité, bien sûr, ça s'appelle l'altruisme ou le souhait du bonheur pour autrui sans attendre rien en retour..



L'altruisme est un terme employé pour désigner l'amour désintéressé d'autrui (définition du Petit Larousse), c'est-à-dire le souhait qu'autrui trouve le bonheur et la générosité n'attendant rien en retour.

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Parabole des petits vieux:

« Un vieil homme évoque avec sa femme un souvenir. Le premier jour de leur rencontre, ils ont partagé le pain. C'est lui qui a coupé, sans y penser, comme il faisait à son habitude : la croûte d'un côté, la mie de l'autre. Il a laissé le meilleur à sa (future) femme, qui l'a pris avec joie. Ils ont continué à partager ainsi le pain. Et bien tu vois, dit l'homme, pendant tout ce temps ça m'a fait bien plaisir de manger le morceau que je détestais, rien que pour le plaisir de te voir profiter de mon morceau préféré. Et la femme sourit en pensant : je comprends, c'était la même chose pour moi... »

Galia a écrit:

« Un vieil homme évoque avec sa femme un souvenir. Le premier jour de leur rencontre, ils ont partagé le pain. C'est lui qui a coupé, sans y penser, comme il faisait à son habitude : la croûte d'un côté, la mie de l'autre. Il a laissé le meilleur à sa (future) femme, qui l'a pris avec joie. Ils ont continué à partager ainsi le pain. Et bien tu vois, dit l'homme, pendant tout ce temps ça m'a fait bien plaisir de manger le morceau que je détestais, rien que pour le plaisir de te voir profiter de mon morceau préféré. Et la femme sourit en pensant : je comprends, c'était la même chose pour moi... »

J'ai bien aimé ta chute !!! bon OK, j'ai lu que ça....

Bisousssss ma Galia adorée...

bon grand d'Espagne...pour te faire plaisir j'ai supprimé TOUT le superflu...


bisousssss

petit bug..

L'amour à la source de toute chose et de tout geste, simplement et sans ostentation........ voila mon ressenti à la lecture de ce texte, d'une belle écriture, comme à l'habitude

merci Kendor

l'amour peut être un pansement, mais trop souvent il est à l'origine de la blessure ! très belle lecture comme d'habitude Merci Anabel