L’île est sournoisement triste sans ta voix,
L’île est sournoisement triste sans toi,
Pas un murmure, pas un chant d’oiseau,
Uniquement le mouvement des eaux
Caressant une belle nature sans voix.
Sans ta présence, toute vie paraît éteinte,
Ton absence ôte à l’existence le charme,
Le grincement sous mes pieds des chaumes
Me rappelle, que sans toi l’ile reste déserte.
Dans sa pudeur la lune se voile de pâleur,
Souvent, elle se hâte dans un ciel austère
De courir dans la nuit l’étendue de la terre,
À la recherche de ta somptueuse fraîcheur.
J’attends toujours l’arrivée d’un printemps
Clément, favorisant la pureté de ta floraison
Et ôtant les barrières empêchant l’horizon
De te transférer mon souffle continuellement.
Dad Allaoua