Les oiseaux électriques sont des êtres fragiles
Qui noircissent l'Afrique, de leur race subtile
Par leurs rondes zébrées, éperdues d'harmoniques
Effleurent bien des mondes effacés diatoniques
En sérail famélique braillent ces bons serins
Et ferraillent agnostiques contre un verre de vin
Leurs yeux poivres clignent, notant par mille feux
Les méduses uniformes de mes souvenirs vieux.
Leurs petites décharges, des pleures seuls qui fanent,
Murmurent à mon cœur ses églises profanes
Où brunissent des orages qui écrasent le temps
Aujourd'hui est hier, disent-ils sous le vent
Sa majesté électrique pique fort, elle tue
En ma chair liquéfiante, porte l'émoi à nu
Une potion édifiante qui met mon âme à l'eau
Comme horrible corbeau enfonce le brûlot