On ramène les oiseaux funèbres
Le silence éternel change bien
La vie morne en enfer sur terre,
Il laisse rôder les méchants vauriens
Tels des insectes homoptères.
On ramène les oiseaux funèbres
Dans le cri strident et les soupirs,
Des peuples noyés dans les ténèbres
Sous le regard des vampires.
Les ambitions nous projettent loin
De la raison sur un bruit d’orage
Nous forçant à dormir dans le foin
Pour détourner tous les présages.
Les peuples enfouis dans le gouffre
De l’oubli ne vainquent pas les cœurs,
Ils stimulent l’appétit des goinfres
Et offrent l’attrait aux diffamateurs.
Nous ne faisons pas la philosophie
Politique, on aime seulement
Dormir sans qu’on soit horrifié
Quand le monde cède à l’affolement.
À travers les divers actes abjects
S’instaure la suprématie de la race
Qui propage la maladie, infecte
Nos fils et éveille les rapaces.
Dad Allaoua