Le printemps
Tout semble s’embellir,
La saison des plaisirs
Arrive, toute joyeuse
Elle rend délicieuses
Les envies quotidiennes
De nos âmes sereines.
Plaines, montagnes
Et rivières se magnent
À se rénover par la clarté
Des jours ensoleillés,
Rafraîchis par une brise
Suave, que la forêt fuse.
La vie reprend vite,
La nature devient coquette
Elle fait danser le petit coq
De bruyère, sous un sumac
Il déploie en éventail
Ses plumes, il accueille
Et séduit les femelles
Sous le regard rebelle
Des mâles, qui engagent
Des combats avec rage,
Pour conquérir les autres
Et acquérir le philtre.
La grande outarde admire
Le mâle, gonfler les plumes
De son poitrail, écarter
Ses ailes pour la solliciter
Et l’entraîner dans un décor,
Qui embellit ses jours.
Dad Allaoua