Comme le monde est monde immonde.

Comme le monde est monde, immonde !


Loin, au-delà des vagues, de l’autre de l’autre côté…
De ce côté du monde, traversant l’Atlantique
Je suis la colombe messagère de paix
Elle force les courants, elle est pathétique.

Hey ! Comme le monde est monde, immonde
Y’a-t-il une morale aux guerres
La prière des peuples vagabonde
De l’intérêt au laisser faire.

Hey ! Si nous faisions une ronde
Dieu ne serait plus un mystère
L’Espérance serait féconde
Sans calice, sans baptistère.


Loin, au-delà des vagues, des crises financières,
De ce côté du monde, direction l’Atlantique
Je suis la colombe recherchant ses repères
Un monde dans le monde aux parfums d’Amérique.

Loin, au-delà de vagues, de l’autre côté…
De ce côté du monde du bout de l’Atlantique
Les ailes déployées symbole de liberté
J’aimerais me poser cette problématique.

Loin, au-delà des vagues, oubliant les clichés
De ces côtés du monde que berce l’Atlantique
Je suis la colombe messagère de paix
Ha, si vous pouviez dire et faire à l’identique.

Pierre WATTEBLED- le 22 mai 2011

bonsoir

vole la colombe

au dessus du monde

vagabonde la colombe

blanche est sa ronde

blanche colombe

dans une noirceur

d'un monde immonde

On peut se demander si le blanc et le noir n'interfèrent de l'un à l'autre: dénaturation réelle, ou simplement rétinienne; des expériences ont sûrement démontré, comment les couleurs étaient, de fait, des auras susceptibles de muter, au moins dans la perception qu'en aurait l'homme. Nous sommes assez loin du symbole de paix personnifié par la colombe; une quantité d'interactions syncrétiques dilue ce blanc et ce noir pour fournir un gris nuancé.
Vos vers sont à la fois mystérieux et percutant pour rejoindre ce que mon poème exprime...
avec des images simples, vous proposez un merveilleux commentaire.

Merci.

Pierre