Je refuse l’ombre des statures
En libre-penseur noyé dans l’océan des âges,
Je pénètre en douceur le secret de l’inconnu,
Sans jamais devenir l’homme à deux visages,
Que les ondes sonores fassent danser nu.
En souverain, je vole de mes propres ailes,
Sans choisir la destination j’avance encore,
Jours brûlants ou doux, je vide le cœur de fiel
En essayant d’être un homme de l’âge d’or.
Je refuse de vivre sous l’ombre des statures,
Ma vie est une promenade dans une jungle,
Malgré les défis, j’ai déchargé ma ceinture
Pour vivre sans armes, tout en étant en règle.
Je déteste l’écho des cris forts, les étincelles
Que provoquent le croisement de fer et l’orage,
Je suis un homme de paix, je refuse être en selle,
Je n’aime pas voir les larmes altérer les visages.
Loin de craindre les foudres de l’éloquence,
Je veux seulement prendre la détermination
De laisser la sagesse chasser l’ignorance
Qui m’empêche de résister aux dominations.
En voyageur isolé, je continus mon périple
Sans jamais applaudir les vivants et les morts,
Qui, d’un commun accord dirigent les peuples
Vers les labyrinthes des fosses inodores.
Dad Allaoua