Sans notre volonté
On ne saisit pas les merveilles de la vie
Lorsqu’en nous frissonnent les mystères
D’un esprit flottant dans le désordre infini
D’un corps exposé au grincement de fer.
Nous vivons en portant en nous l’arène,
Où s’opposent sagesse, folie et passion,
Où le temps ressort nos vieilles peines
Et le brouillard obscurcit notre horizon.
Sans notre volonté, on avance vers l’usure,
Sans but, on désire les choses éphémères,
Pourtant, on accepte la destination future
Sans jamais aimer le nuage de poussière.
Quand les plaisirs se changent en maux,
La tiédeur absorbe toute notre ardeur
Et la fragilité nous force à vivre par les mots
Qui nous semblent un remède sauveur.
Dad Allaoua