Cessons d’endormir notre volonté
Cessons d’endormir notre volonté
Dans l’ombre plaintive de la peur
Intense sans se réveiller épouvantés
Par la passivité qui mord nos cœurs
Et maintient nos âmes prisonnières
Dans le carcan du silence honteux
Qui profane la cendre de nos pères,
Sans nous laisser admirer le ciel bleu,
Ou comprendre que le soleil éclaire
Toute l’humanité, notre faiblesse
Dangereuse et généralisée confère
La supériorité, provoque le stress
Et nous impose toujours l’éternelle
Immobilité, qui ferme nos yeux
En nous évitant d’entendre l’appel
Lancée par des enfants anxieux
Qui cherchent un refuge chauffé,
Pour dormir en paix sans craindre
La foudre du ciel, ou se sentir étouffés
Par la fumée et terrassés par l’hydre
Qui les emporte par les flots
De larmes sans connaître l’amour
Tendre ou la douceur des mots
Faisant taire le bruit des tambours.
Dad Allaoua