Je me laisse emporter au gré du vent
Je me laisse emporter au gré du vent,
Sans arme, sans boussole, j’avance
Vers l’inconnu en ayant le soleil levant
Comme guide qui redonne la brillance
À mon âme devenue maître du temps
Sans appartenir à aucune mouvance.
Je me laisse guider par ma sensibilité,
Sans jamais être avide de jouissances
Je dénonce les atteintes à l’humanité,
La raison demeure la seule puissance
Qui assure bien à l’acte sa supériorité
Dans la plus grande transparence.
Je n’ai ni maître ni élève, ni emblème,
Je vis là où la nuit enfante l’aurore,
Je refuse d’être l’élément d’un système
Qui danse sous la pluie de météores
Où celui qu’on couronne d’un diadème
D’épines sous le bruit des tambours.
Je reste totalement libre de penser,
Libre de mes choix, libre comme l’air,
Je refuse d’être le maître à danser
Dans les fiestas des tortionnaires,
Je dénonce les complots manigancés
Se faisant par de gros bisous éclair.
Je ne suis ni faible ni fort, je suis celui
Que l’esprit façonne à chaque instant
De la vie, je déteste les oiseaux de nuit,
Ils souillent la beauté du soleil couchant,
Je suis libre, je voyage sans parapluie
Mon appui solide reste le cœur aimant.
Dad Allaoua