Je laisse le vent de l’infini
Je laisse le vent de l’infini
M’emporter là où le soleil
Luit, là où l’illustre génie
Poétique favorise l’éveil
De la conscience collective,
Et le mystère ouvre les yeux
Su la vérité tenue captive
Dans un climat acrimonieux
Que réchauffe le souffle
Empesté de folles passions
Humaines, qui insufflent
L’esprit de la domination
Et de l’exploitation des êtres
Humains sans entendre
L’appel des morts ou connaître
Ceux qui dispersent la poudre
Des os par l’ouragan de folie
Meurtrière pour endeuiller
L’aube et nourrir la mélancolie
Sous les branches défeuillées
Des antiques oliviers sacrés
Sans lever la tête vers le ciel,
Ou voir la lumière incréée
Qui forme l’arc-en-ciel.
Dad Allaoua