De quel droit ?

De quel droit me forces-tu à faire cela,
ces insanités innomables, inconvenables,
quand on est un père, on n'y pense pas,
toutes ces choses qui vont contre morale.

De quel droit poses-tu tes mains sur moi,
tous ces instant que tu m'as volés,
quand on est un père, on ne le fait pas,
pourquoi en avoir pris la liberté ?

De quel droit me parles-tu comme ça,
intérieurement et physiquement de vouloir me souiller
quand on est un père, on ne se permet pas,
moi ta fille, je ne saurais jamais te pardonner.

Tu as baffoué toute mon enfance,
toi un père qui pour moi n'est plus rien,
perdue désormais dans mes doutes, mes errances,
je ne désire plus être obligée de t'aimer demain.
L.A 29.04.07

de quel droit...il ne s'agit même pas du mot "droit"!
comment,par quelle folie,un père peut-il agir
de cette façon;rien n'excuse certains gestes,certaines
ignominies,qu'on peut avoir envers nos enfants..tous les enfants!!!!! grr

un sujet fort,grave,tristement encore d'actualités;
je condamne toutes violences,comme tous en ce lieu certainement,commis envers les faibles,qu'ils soient enfants ou femmes,voir toutes formes de vie sur terre;
j'espère que ce n'est pas...un vécu..
juste pour secouer les esprits..
Amitiés du Rebel fleur2

oui j'aurai la même réaction que Rebel
Comment, comment un père peut il en arriver là
Quel fut son vécu, son enfance, sa vie pour en arriver là?
rien ne l'excusera mais peut être cela pourrait il donner un "semblant" d'explication...
comme lui j'espère aussi que ce n'est que fiction
bisous

il s'agit bien d'une fiction,
un poème écrit suite à la lecture d'un livre qui m'a bouleversé,
difficile de mettre des mots sur un tel sujet

C'est difficile de parler de beau par rapport au sujet, je dirais que ce poème est très fort en émotions, comme une immense vibration, il n'y a pas de droit à faire cela c'est vrai, mais ce poème sonne comme une accusation, exprime ce que tant de petites filles ne peuvent dire, un cri de rage, un rugissement... Tous ces salauds entendront ils ? A quand la punition ?

merci aussi Jerry de t'être arrêté sur mes lignes tristesse.

Invité

De quel droit...
De quel mal... Plus de lumière... Que l'obscurité pour la victime et le prédateur... L'un unit à "ses envies", l'autre "bafouée de la vie"...

oui un mal irréparable, un viol que certaines arrivent à dénoncer avec le temps,

je vous mets le titre du livre en question :
"j'avais douze ans", de Nathalie Schweighoffer aux éditions Piments,

» Je persévère à défendre mon droit
» Ils évoquent le droit humain
» Foncer droit sur l'horizon
» Qui t‘a donné le droit de parler
» Revenez dans le droit chemin