Misère,
Des coquins, des fripons, des gueux à l'âme damnée
La misère humaine couve dans le lit d'indigents
Les pauvres aux plaintes stériles, aux espoirs condamnés
Sont réduits à gueuser comme de simples mendiants.
La misère vit dans la rue, elle côtoie la mort
Dans ses plus noirs desseins, l'atmosphère des bas fonds
A un parfum de dégoût qui laisse à leur sort
Les malheureux, les humbles à dormir sous les ponts.
La misère ne peut être chassée, elle continue
Son chemin à travers le temps, elle fait frémir
De crainte, toutes ses victimes qui sont de plus en plus
Seules et isolées, elles ne peuvent que la haïr.