Vous n’êtes que des comédiens errants
La bestialité s’embarre de vos âmes,
Pauvres créatures noyées dans l’extrême
Petitesse, vous restez la proie des flammes
Et du feu des humiliations suprêmes.
En monstres vous agissez dans l’ombre
D’un ordre mondial dépassé, vous portez
Tantôt, le chapeau tantôt, le turban sombre
Pour préparer les offensives aéroportées.
En vous, la raison et le tort se mêlent,
Vous restez rongés par les prétentions,
Les atrocités décorent vos colonels
Par les larmes et le sang des populations.
Vos cœurs gonflés de haine ne peuvent
Sentir la poudre de fer qui vous entoure,
Un seul objectif, c’est une terre neuve
Que vous envahissiez en battant le tambour.
Vous n’êtes que des comédiens errants
Que le temps avait changé en instruments
De manipulations par des propos aberrants
Cachant les appels et les cris véhéments.
Dommage ! Vous avez assassiné vos sens,
Vous avez opprimé votre innocence,
Vous ne pouvez pas saisir la bienfaisance
Du socle commun de connaissances.
Dad Allaoua