Vous êtes des fous mal accompagnés, Dont les cœurs sont rongés par l’orgueil ; Vos esprits figés de stupeur indignée N’arrivent pas à s’échauffer du soleil
Ou de saisir le murmure qui éclate Sous l’ombre des guillotines sèches ; Vous baignez dans l’illusion qui flatte Le désir secret d’éteindre la mèche
De la chandelle qui éclaire le sable Doré et redonne l’éclat à notre désert ; On poursuit notre combat inlassable Sans utiliser des bombes incendiaires,
Ou sentir dans vos bruits menaçants L’élévation qui nous impressionne Et nous change en êtres impuissants Ou en révolutionnaires aphones
Qui n’éprouvent pas le besoin De s’exprimer d’une voix impartiale Et juste sur les tentatives d’invasion Des pays par l’instabilité mondiale,
Que nourrissent les lèvres fendillées Des traîtres sans savoir, que novembre Avait enfanté la joie du cinq juillet En détruisant les empires de ténèbres
Sans nous laisser craindre les mains Invisibles qui perturbent l’humanité Et empestent le parfum de jasmin Sans accéder à l’universalité.
Dad Allaoua |