La puissance impose l’odieuse tromperie
Le soleil se perd dans l’océan de misère,
Les soupirs incessants noircissent le ciel,
Les romanciers et les poète-conteurs
Trempent leurs plumes dans le miel
Pour bien décrire la folie meurtrière
Qui ferme toutes les lèvres vermeilles.
L’amour s’enterre dans le sable du désert
Où bourdonnent toujours les anophèles,
L’orgueil enivre les seigneurs, il génère
La pauvreté, les souffrances et le querelles,
Tout semble s’orienter vers le chaos amer
Où le monde perd l’harmonie universelle.
La puissance impose l’odieuse tromperie
Aux peuples pour accaparer les richesses
Des nations soumises à la loi de la piraterie
Dans un temps où les mains de la bassesse
Serrent fortement les griffes de la flatterie
Pour étouffer à jamais l’immense sagesse.
Intérêts et orgueil paralysent les langues,
La soumission revête mille sortes d’habits,
Les peuples suivent les roulis des vagues,
Les félons interprètent le langage incompris
De la vie en s’enivrant de l’odeur des algues
Pour s’agenouiller par veulerie.
Dad Allaoua