J’infléchis ce destin imposé
J’infléchis ce destin imposé
Sans implorer la clémence du ciel
Ou accepter qu’on soit prédisposés
À jamais à la déficience sensorielle
Pour ne pas entendre les cris
De détresse des enfants torturés
Mentalement par la barbarie
Humaine qui continue à défigurer
Les visages des êtres innocents
Par la famine, l’injustice raciale
Et les flots de déluge rugissants
Qui troublent la paix mondiale ;
Je continue à lutter contre ceux
Qui essayent de diviser l’humanité
En instaurant le climat acrimonieux
Où s’enterre l’extrême générosité
Et s’emprisonnent les éveilleurs
De conscience entre les griffes
Tranchantes de l’indicible peur
Sous le bruit sec des avions furtifs
Et le regard discret des traîtres qui
Rampent à plat ventre devant leurs
Maîtres en refusant d’admettre
Qu’ils sont la cause des malheurs.
Dad Allaoua