Nos seules armes restent les stylos
Nos seules armes restent les stylos
Et les boucliers en feuilles de papiers
Qu’on décore par la justesse des mots
Adoucissant les cœurs des troupiers.
On lutte pour disperser le brouillard
Qui entoure les âmes tourmentées
Par l’exaltation fébrile et l’air gaillard
Qui nous éloigne de l’humanité.
Des images pleines d’épouvantements
Nous suivent et incitent les intentions
Cachées à provoquer le déchaînement
Meurtrier de haine et des passions.
On se plait à changer à chaque fois
Les masques qui dissimulent les visages
Ridés en nous changeant en hors-la-loi
Qui ravivent les guerres du moyen âge.
Par l’extrême justesse de la cause utile
À l’entière humanité, on demeure
Implacable et serein, sans plaisir futile
On doit neutraliser les endormeurs
Pour permettre aux gens de connaître
L’ivresse des sens et de choisir la voie
De l’avenir et du salut qui les fait renaître
Par la lumière radieuse du soleil roi.
Dad Allaoua