On ne craint pas le sort des armes
Ce n’est pas le sort des nouvelles armes
Que nous craignions mais le silence honteux
De ceux qui savent dissimuler les larmes
Douloureuses dans le sommeil fiévreux
Sans admettre que la voix de la vérité
Et du pardon finisse par s’imposer,
Seule, l’incertitude génère l’agressivité
Et change le saint en grand névrosé.
Nous savons construire autour de nous
Un bouclier d’équité pour citer les tyrans
Par leurs noms sans se mettre à genoux
Ou acclamer le discours lénifiant et délirant ;
Car, on a banni à jamais le mensonge
L’orgueil, la trahison, les réticences
Et la peur, on ne redoute ni l’archange
Ni le diable, car notre unique puissance
Se développe par la pureté de l’aurore
Qui alimente les racines du jasmin
Dont l’odeur des fleurs unit dans l’amour
Et la paix les êtres dans un avenir certain
Où les mots sèment l’amour et la bonté
En enterrant les séquelles d’un lourd passé
Où la sociabilité s’était changée en bestialité
Et l’homme suivait ses caprices insensés.
Dad Allaoua