Les mots sillonnent le ciel infini
Les mots sillonnent le ciel infini,
Mais ne pénètrent pas vos cœurs
Pour arrêter les actes de félonies
En évitant le rictus moqueur
Et guérir l’incapacité maladive
Qui vous empêche de comprendre
Que la prise de conscience tardive
Déclenche en vos têtes la foudre
Et voile la mélopée envoûtante
Que chantent toujours des enfants
Plongés dans l’effroyable tourmente
Sans briser les carcans étouffants
Ou diminuer les douleurs extrêmes
Causées par la conspiration secrète
Des maîtres du nouveau système
Faisant danser le turban à aigrette
Dans des nuits sombres et lugubres
Pour éveiller les esprits malfaisants
Par la brillance des grands sabres
Et les morcellements traumatisants
Engendrant les conflits éternels
Qui provoquent les carnages
En confinant au délire fictionnel
L’humanité broyée dans ses rouages.
Dad Allaoua