Je ne suis pas celui qui sème la poussière
Je ne suis pas celui qui sème la poussière,
Ou celui qui perçoit dans les yeux fermés
La sagesse et dans les cœurs de seigneurs
Sanguinaire la générosité accoutumée
Mais, je demeure le rythme de lumière
Qui s’inspire de la beauté de l’arc-en-ciel
Pour saisir l’existence et s’enivrer de l’odeur
De jasmin en sentant la douceur de miel
Et l’amour fraternel enfler ma poitrine
Pour aimer encore plus les êtres vivants
Sans interrompre la contemplation divine
Qui me permet de percevoir le soleil levant
Enfanter le jour et échauffer les sans-abris ;
Je voudrai sécher les yeux en pleurs et voir
Les larmes de joie vider les cœurs de mépris
Pour me sentir un homme qui fait son devoir
De conscience sans revêtir l’habit chamarré,
Ou s’emporter dans le souffle des passions
Qui aide les montres du siècle à démarrer
Le projet fou de réduction de la population
Mondiale sans fredonner le chant poétique,
Ou danser en harmonie avec l’ensemble
Pour soumettre les résolutions pacifiques
Et œuvrer pour la paix inaltérable.
Dad Allaoua