Poésie, lumière d'un monde
La poésie se nourrit à la lumière du monde,
A la nécessaire histoire de la matière,
Aux mille sensations que la conscience fonde
Découvrant en sa forme l’œuvre séculaire.
Au-delà de l'inerte survient la création
Qui se révèle en un flot de sentiments :
La pensée tâtonnante, cherche la dimension :
La mesure qui puisse répondre à son élan.
Il faudrait, de l'objet, en soutirer le passé ;
Comme je le perçois, est-ce que je le soupèse ?
L'imaginaire en appréhende la difficulté
Se dit que malléable serait la glaise.
Ainsi fait, j'ai enfin trouvé cette liberté,
Rien qu'en modelant le tout à ma manière ;
En l'être humain, cet élan serait déterminé...
J'adhère à cette réalité première.
Il arrive parfois que la vie m'offre sa sève,
Ses plus fins arômes, son miel et son encre :
Une ivresse folle m'astreint à écrire mes rêves
Avant que, perdu, je ne jette l'ancre.
La poésie se nourrit à la lumière du monde,
A la nécessaire histoire de la matière,
Aux mille sensations que la conscience fonde
Découvrant, en sa forme, l’œuvre séculaire.
Pierre WATTEBLED- le 5 avril 2020.