Je ne connaîtrai
Tes mains caressant ma peau
Le plaisir sous tes doigts
Tes murmures sur ma nuque,
Mais je n’en ai nul besoin..
Je te sais là
Dans cet instant
Du temps,
Qui n’est qu’à moi
Qu’à toi…à nous deux…
J’épingle sur mes cheveux blonds
La caresse de tes sourires
Quand mes jours sont gris,
Et que doucement,
Tu bruisses tel un vent léger
Dans les feuilles des grands arbres….
Parfois, même les mots sont inutiles
Parce que tu lis
Si limpidement dans
Mes silences, mes absences..
J’abandonne alors les artifices
Et laisse aller ma peine, mes peurs…
Je baisse la garde
Tendre et fragile…
Terriblement femme.
Jamais tu ne me mets en tristesse
Quand je te sais le cœur gai,
Et si je simule la colère parfois
A ta trop longue absence,
C’est que j’aime tes franches ruades…
Et ce lien qu’on nous envie
Qu’on qualifie à vouloir le connaître
Je le noue doucement
De ton cou à mon cou
Non pas comme une chaîne
Mais un précieux et invisible
Filament……l’Amitié