Une larme de temps dans le parc est posée,
L´immense cathédrale lui est heure imposée,
Gracieuses sculptures, l´une semblant limpide,
L´autre, en son évidence, d´accueil en belle égide.
Là sous le dôme d’Or, elle attend à genoux
Témoin silencieuse de ce que sera nous
Visiteurs d’un jour qu’éclaire le vitrail
Et cachent leur amour derrière le frontail.
Tout se tait et se tient en cet étrange ailleurs,
Le silence s´invite à ces regards meilleurs
D´être plus doux encore dans ce recueillement
Qui porte, à l´unisson, âmes au firmament.
Jamais lumière ne fut si douce à l’automne
Les guidant mieux qu’un quelconque cicérone
Offrant à leur pas une belle évidence
Et à leurs yeux une insolente brillance
Dehors, peut-être même, les gargouilles sourient
A savoir leurs regards mariés et qui prient
Pour que l´heure s´étende, doigt délicat d´un ange
Qui pointe à l´infini leurs âmes au mélange.
Osmose, douce communion à leur insu
Enveloppent de douceur leurs cœurs mis à nu
Où se fonde promesse d´une belle envolée
Bien avant que ne sonne l´heure immaculée.
Ils semblent ces passants riches de ce qu´ils portent
Par leurs yeux aux amours, grands soleils qui exhortent
Les bonnes gens qu´ils croisent au partage de l´instant,
Leur regard n’étant qu’eux au feu les assistant.
De leurs pas accordés trois fois font le chemin
Inscrivent le bel instant tout au creux de leurs mains
Le temps n’a pas lové en sa larme « adieu »
Mais des fragments d’amour tout au bord de leurs yeux.