Je n'avais pas compris...

J’ai trahit mes pensées et changé de côté
Je me suis habillée un peu sombre c’est vrai
J’ai bien tout vérifié, même le barillet
Et il n’y a que moi pour relater les faits.

J’ai suivi le chemin, pesé le pour, le contre
Pris une inspiration, envisager le « si »
Et me voilà au pied de cett’ grande rencontre
Je me suis arrêtée… et le monde a suivi…

Nous voilà nez à nez, aussi déterminée
Le regard a vrillé et j’ai sorti mon arme
Mais ce parfait reflet m’avait pourtant braquée
Quand le rouge a coulé, me sont montées les larmes…

J’ai trahit mes pensées et changé de côté
Je me suis habillée un peu sombre faut croire
J’ai bien tout vérifié, sauf la cible à viser
Car il n’y a que moi… car c’était un miroir…

29 janvier 2010

Vouloir tuer son image dans le miroir.....Tout un symbole....Changer de côté n'est peut être pas trahir ses pensées mais voir et regarder autrement...Choisir c'est renoncer mais qui n'avance pas recule ....Et l'on grandit de ses choix qu'ils sont bons ou pas....et surtout s'ils ont été difficiles à prendre.....J''accroche autour de ton cou des sourires et des baisers colorés. ..sur tes habits sombres.
Bisous ma douce

Fort belle évocation des heures sombres de l'âme, quand le "soi" devient insupportable et se distord dans le miroir.

J'aime beaucoup le début style film noir et tes alexandrins (j'ai bon, 12 pieds = alexandrins, hein ?! ) servent bien le sujet !



Au plaisir de te (re)lire !!

Où, quand, au delà de l'apparence, on aime pas ce que l'on est simplement ! mais.... de là a ne plus supporter son image...

Des maux tellements durs, mais des mots tellements beaux

Bisoussss mon Moi

Ton 1er Fan

Ma douce...
Mes habits sombres ne peuvent que se colorer avec ton sourire... J'aime toujours autant jouer avec le miroir, comme quoi on ne change jamais vraiment... Quand à grandir, oui, j'ai grandi et je grandirais encore... comme nous tous. Car on ne cesse jamais de grandir... Bisous ma douce...

Alodis...
Oui, des alexandrins et à part deux ou trois exceptions, tu ne pourras compter que des pieds de douze chez moi, l'alexandrin est mon vers de prédileciton (et aussi un des plus faciles soit dit en passant ).
Merci pour ton com' la miss. Bisous !

Mon Alan, mon Moi...
Rassures toi, mes écrits ne me reflète pas toujours, ils servent parfois juste un sujet, comme c'est le cas ici. un sujet traité maladroitement d'ailleurs et cela, je ne peux le reprocher qu'à mon absence de ces derniers mois. Je suis de celle qui ont besoin de beaucoup lire pour écrire, je puise mon inspiration en lisant les autres, ma plume a besoin d'être titillée par la beauté des textes des autres... Tu m'as tellement manqué... Je t'embrasse...
Ton Amel... (ou ta vache... en clin d'oeil à de beaux délires...)

Le fond, la forme et ce style que je vénère me laissent dans une admiration non feinte.
Votre miroir vous a menti, il n´y a rien à changer. Merci pour cette délicieuse lecture.

Ame...Elle...Lie... a écrit:

Mon Alan, mon Moi...
Rassures toi, mes écrits ne me reflète pas toujours, ils servent parfois juste un sujet, comme c'est le cas ici. un sujet traité maladroitement d'ailleurs et cela, je ne peux le reprocher qu'à mon absence de ces derniers mois. Je suis de celle qui ont besoin de beaucoup lire pour écrire, je puise mon inspiration en lisant les autres, ma plume a besoin d'être titillée par la beauté des textes des autres... Tu m'as tellement manqué... Je t'embrasse...
Ton Amel... (ou ta vache... en clin d'oeil à de beaux délires...)

Tu sais...j'aimais plutôt bien la poésie avant toi, mais je crois que c'est grace à toi que je l'adore aujourd'hui!!!

Ton escargot toujours fou de ton arrière train bouseux !!! La vache !!!

Au pire de mes délires, je refusais de me regarder dans tout miroir, trop peur de mon image, je me suis réconcilié depuis.Un poème beau dans le style et le thème, j'aime l'attente et le "suspens", le dénouement.amitiés

Kendor,
Merci pour ce com' vraiment très gentil.
Bisous.

Mon "Moi"...
Alors si j'ai fait grandir ton amour pour la poésie, tu ne m'en vois que plus heureuse. Mais je sais que tu l'aimais déjà beaucoup avant moi. Ecrire est un amour sain.
Bisous !

Phil,
Le miroir est à double tranchant, ça passe ou ça casse, il n'est jamais neutre et c'est pour cela que j'aime autant employé cette image. Il tranche...
Merci pour ton com'.
Bises !