Peignez-vous, tout là-haut, murmure au silence
Lourd au coeur de Guite, comme on dit la messe,
L´arc-en-ciel saluant bas votre élégance,
Tel, posé un dôme sur l´âme allégresse ?
Guite attend, espère. On vous imagine,
A la toile du ciel, mettre la peinture
Où votre art épouse tout le bleu marine
Qui manqua à deux soeurs en l´instant rupture.
Sur l´autre et sur l´une blanche mère veille
Qui entend vos rires de petites filles,
Dont chacun des échos l´univers égaie
Tant, d´ici bas aux cieux, ils n´est point de grilles.
D´absence présente, montrez-lui ce signe,
Elle veut toujours, à l´orbe d´Uranus,
Ce minuscule trait, un point, cette ligne,
Qui vous fait bergère comme étoile Vénus.
La coupe, mi-pleine que tiendrait votre main,
Lui est ce saint nectar, d´une abeille l´aneth
Quand un précieux regard, or à son lendemain,
Vous offrez à la soeur chère Elisabeth.
Guite vous sait d´instant en cet Eden fleuri
Des lys de Suzanne, de Robert Haussaire
Heureuse et riante dans ce bien bel esprit
Qui caresse en ce jour votre anniversaire.
Tadamadon