Poète vêtu d’ombre, je reste
Poète vêtu d’ombre, je reste
Humer dans cette forêt tranquille
La senteur d’une nature chaste,
Dans mon esprit l’amour ruisselle,
Lorsque en mon âme ardente
Gravite la beauté universelle.
Forêt clémente où les inquiétudes
Se dissipent, tu abrites les choses
Sacrées, tu absorbes nos lassitudes
Et tu nous éloigne d’une ankylose
Précoce, que notre volonté élude
Devant ce temps qui nous oppose.
Dépouillées de tous les objets
Créés par l’être humain pour cacher
Ses angoisses, tu n’as ni secrets,
Ni autels, toujours attaché
À la liberté, tu nieras les décrets
Des maitres et le son des archets.
Dad Allaoua