Lettre à une poétesse
Je ne cherche pas la couleur de tes yeux
Avec tes écrits tu me rends joyeux
Je ne veux absolument pas la lune
Pour éclairer là où l’âme se confine
Je n’ai pas besoin de voir ton corps,
Dans tes écrits existe mon confort,
J’ai longtemps apprécié tes poèmes,
épris, j’ai resté pour toi le même.
J’ai espéré contacter une poétesse,
Pour déloger du cœur cette paresse,
Qui avait dans le passé ruiné ma joie
Et détruit complètement ma foi.
Telle une lueur d’espoir tu es apparu
Mon langage ne te serra pas confondu
Tu éveilles les endormis par ta plume
Et tu pestes la force et l’autoritarisme.
Notre vie a vivement besoin de la douceur,
Nous réfutons partout les malheurs,
Nous ne sortons pas de l’ombre d’un mirage,
On est des évolués ! Pas des sauvages.
Avec douceur, nous utilisons les paroles,
Pour décrire c’est qui est drôle,
Avec la sagesse et la patience d’un moine,
Nous disons non, à une fleur qui se fane.
La liberté est pour nous une éminence,
Le respect des faibles est notre subsistance,
L’énergie submerge notre mentale,
Nous dénonçons toujours l’acte banal.
Dad Allaoua le 07/01/09