Un monde fort drôle
Le désert orné d’éclats dorés
Sombre dans son sable mouvant
Sous le regard d’enfants désespérés
Qui saluent leur ennemi sanglant.
La fumée dégagée par les engins
Voile et pollue la pureté de l’air,
Tout évolue contre le genre humain
Lorsqu’on prépare la guerre éclair.
Le temps ramène la joie et la douleur,
Mais n’éblouit pas les êtres errants,
Qui tendent leurs mains aux flâneurs
Devenus par leur savoir puissant.
Dans ce monde tout est mystérieux,
Le soleil s’embellit des taches rouges,
Tout se meut dans un spectre vicieux
Où l’idiot utilise la langue du sage.
Que du bruit dans ce monde enflammé,
Que des épines sur ces voies arrosées
Par le sang des populations alarmées
Sur leur situation métamorphosée.
Nul ne voit leurs visages d’humains
Même si les torches ouvriraient les yeux,
Ils oublient ceux qui crèvent de faim
Mais, saluent les princes victorieux.
Dad Allaoua