J’ai remplacé la peur par la passion
Je ne suis pas l’accoucheur des esprits
Comme ce fut le philosophe Socrate,
Ni le maître de ceux ayant bien appris
Comme ce fut le cas du maître Aristote
Je suis seulement un homme épris
De la pureté originelle que reflètent
Les cœurs tendres d’orphelins attendris
Profondément par l’odeur des agérates.
En semant l’amour dans mon passage,
Je voyage inlassablement partout
Sur les flots incessants des nuages
Pour détruire totalement les brûle-tout,
Et envoyer des appels et des messages
Clairs en enfermant les misérables fous
Provoquant les confusions et les carnages
Dans un monde régi par les manitous
J’ai remplacé la peur par la passion,
Inutile de provoquer la violente tempête
Elle se dissipe dans la muette contemplation
Qui me fait oublier les monstres à dix têtes,
La sagesse change l’excès de précipitation
En patience et l’éloge funèbre en fête,
Inutile de planifier d’autres implosions
Car, le temps vous prédit le coup funeste.
Dad Allaoua