On vit dans un théâtre d’ombres
La domination trouve son salut discret
Dans un monde où les mauvais esprits
S’échauffent en silence dans le secret
D’une comédie mondiale et le mépris
Des peuples ignorant l’enjeu concret
Pour un avenir demeuré incompris.
On vit dans un théâtre d’ombres
Où les maîtres bafouent la démocratie
Et la loi scélérate aiguise les sabres
Dans un grand spectacle d’acrobaties
Où chantent les oiseaux des ténèbres
Pour imposer leur suprématie.
Les torches sèment le vent de sable
En lâchant les scorpions, le grognement
D’engins branle le désert, le diable
En burnous prend soudainement
Sa décision, l’empire doit être stable,
Je provoque les déchaînements.
Les serpents soufflent la tempête
Pour figer les poètes et les calames
Par une odeur étrange et infecte
Qui nous incite à préparer les armes
Et à gâcher immédiatement leur fête
En les f passant du rire aux larmes.
Ils mettent les turbans étincelants
Pour séduire l’Amérique par la source
Vitale d’énergie du désert mouvant
Où les princes applaudissent la course
Des chameaux dans un luxe éblouissant
Qui génère toutes les controverses.
Des scènes, où la reine vêtue de robe
Jaune anime les ambiances chaudes
D’une classe composée des snobs
Et des traîtres accélérant l’exode
Des gens en répandant sur le globe
De la terre les larves de cestodes.
Dad Allaoua