Je ne crains pas de cesser de vivre
Je ne crains pas de cesser de vivre
Mais, je ne veux pas que l’âme
Quitte l’Algérie pour rejoindre
Les seigneurs du grand royaume
Céleste sans louanger suffisamment
Les bienfaits du premier novembre
Et des initiateurs du mouvement
De libération qui avait brisé le sabre
Des assassins exécrables, venus
Étancher leur soif par le sang noble
Sans mordre leurs lèvres charnues
Ou rougir par la bassesse ignoble,
Qui les déshonore par les crimes
Commises sur un peuple pacifiste
Qu’on désire plonger dans l’abime
Sans fond de la misère abjecte
Sans comprendre, que la frustration
Engendre les révolutions, le silence
Devant l’injustice de la domination
Devient l’habit lugubre du complice
Qui rassemble les misérables âmes
Dans des purgatoires et les cœurs
Dans l’immense océan de flamme
Qui engendre la poussière de fer.
Dad Allaoua