Je réveille les peuples
Je réveille les peuples par le chant
D’amour qui attendrit les cœurs
Sans les forcer à se courber devant
Les assassins, ou à fuir la lumière
Qui éclaire la voie sûre de la liberté ;
Je ne suis pas un ange ou un diable,
Je suis un humain, dont l’affectivité
Incite à dévoiler le mal abominable
Sans pratiquer la danse à claquettes
Pour plaire ou susurrer des fausses
Prière en entonnant les trompettes
Déclenchant la répression féroce ;
Je veux être le rayonnement solaire
Qui pénètre dans les antres obscurs,
Je désire tant être la lueur d’éclair
Qui démunie les peines qu’endurent
Les populations pour ressentir la joie
Et casser le rythme des tambours,
Sans nourrir le racisme sournois
Ou oublier que le véritable amour
Reste éternellement un carrefour
Où se croisent toutes les cultures,
Se recueillent les preuves de bravoure
Et s’exalte la beauté des créatures.
Dad Allaoua