À chaque fois que je me réveille
À chaque fois que je me réveille,
Je sens mes artères se dilater
Par l’odeur de fleurs vermeilles
Qui ornent les tombes visitées
Des martyrs de la liberté réelle
Du peuple Algérien qui avait
Répondu avec courage à l’appel
À la révolte contre le racisme larvé
Et la discrimination inadmissible
Imposée par le colonisateur féroce
Qui pratique l’esclavage nuisible
En faisant régner la misère atroce ;
Partout où j’observe, je vois
Les âmes de ces princes algériens
Qui avaient tracé la bonne voie
Où se brisent les grands vauriens
Et s’unissent les citoyens dans
La diversité humaine qui élève
La voix juste sans affûter les dents
Ou devenir les porte-glaives
Des ennemis voulant détruire
Ce magnifique pays que le soleil
De juillet illumine sans nuire
À sa réputation sans pareille.
Dad Allaoua