Cessons de courber nos échines
Cessons de courber nos échines
Sans faire des gestes de baisemain
Ou nous transformer en machines
Maniées aisément par des vilains
Colonisateurs rongés par la haine
Raciale, semons les fleurs sans
Confirmer les prédictions vaines
Ou observer le silence offensant
Qui provoque notre mort lente,
Obstrue la voie de la renaissance
Et cause La crise qui ensanglante
Le monde et opprime l’innocence
Des enfants perdus d’avance dans
Les labyrinthes des événements
D’actualité que les propos mordants
Interprètent et le bouillonnement
Des cerveaux humains aggravent
Sans faire tomber le masque hideux
Ou admettre qu’ils sont des esclaves
Enchaînés par les monstres affreux
À des arbres déracinés que le vent
Emporte sur la honte vers l’enfer
Pour subir le traitement décevant
Et s’enivrer de la poussière de fer
Dad Allaoua