Mon amour est ruban, noué à ton âme,
Se faisant racine, en jours d´éternité,
Qui tisse, autour de toi, suave lien serré
Et confond nos deux coeurs en unique trame.
Mon amour, comme âme mise à ce doux ruban,
Se fait éternité en la longue attente
Qui fait ombre à nos cieux par cette heure lente
Durant que je t´attends pour ce moment flambant.
Mon amour, comme ombre, à ton ciel réclame.
En attente de toi l´heure n´est éclairée
Que par tes mots de feu, ce désir avoué
Qui fait que de mes jours tu détiens la flamme.
Que nous brûle ce feu en l´âtre des mille ans
Qui virent l´absence de ces mots, tes gestes,
Et ton souffle, ta peau, ne laissant que restes
A mes longs pleurs versés aux désespoirs grisants.
Que revienne ce temps où je fus ta Dame,
Cette autre vie d´ailleurs qui nous sut passionnés,
Echangeant nos serments au goût de nos baisers
Et, murmurer émus ces mots que l´on clame.
C´est en la vérité, à l´écho de ce temps,
D´un ruban, lien d´amour aux noeuds de l´unisson
Que je vibre d´émoi, en le si doux frisson
D´un vol qui me porte vers toi, là, qui m´attends.
Le temps, longue attente que l´absence affame,
Mes bras, loin étendus, afin de t´enlacer.
Ma bouche qui frémit, mon regard embué,
Et un si doux frisson dont tu es le sésame.
Je sais le dur instant qu´absence confirme,
Chaque heure qui est sans toi m´est vie perdue.
Cela paraitrait peu mais, cause entendue,
De toi je suis bien fou, un coeur te l´affirme.
Surtout Elle, un peu moi